Projet in situ

Ce projet propose de se réinventer. Après cette période de Covid nous essayons au maximum de reprendre notre quotidien. Du moins ce qu’il en reste. Mais nous remarquons que nous ne pouvons pas reprendre notre vie comme si de rien n’était. Il est temps de reprendre confiance en notre avenir, et de le recréer nous même en reprenant cette confiance en nous; mais également la confiance des autres. L’étranger terrorise le monde depuis la nuit des temps, et même si notre génération essaye de se battre de plus en plus, le covid nous a fait régresser et a anéantit nos relations humaines. C’est pour cela que je voulais travailler autour de trois sujets distincts. Ce projet in Situ permet aux promeneurs de la ville de Paris de se rendre compte que notre vie à changer à cause de cette pandémie. Mais qu’il faut continuer de se battre pour retrouver notre quotidien et ne pas se mettre dans une position d’acceptation d’une nouvelle vie qui ne nous correspond pas ! Lorsque les passants scannent les qrcodes ils tombent sur cette page ou sont affichés mes propres écrits, des citations, musiques, et oeuvres d’art en rapport avec ces 3 sujets.

Regarde comme tu es belle

Le premier est « Regarde comme tu es belle » j’ai disposé des qrcodes à coté des miroirs que l’on peut trouver dans la rue. Ces miroirs sont placés dans la rue pour rappeler aux passants à quel point ils sont beaux. Mais pour la plus part, depuis le covid, des commentaires ont été rajoutés comme « enlève ton masque », « mais sans ton masque ». Le concept du miroir et de prendre conscience de soi c’est l’une des seules choses qui nous permet de se rendre compte que l’on est nous même, et non quelqu’un d’autre. Il est important d’apprendre qui l’ on est, de se regarder. C’est le seul contact direct que l’on a avec nous même. Je trouve important en cette période de prendre ce temps pour nous.

s'interroger sur l'inconnu

Dans un second cas, j’ai voulu travailler toujours autour du regard mais cette fois ci le regard que l’on porte aux autres. Avec un texte que j’ai écrit dans le métro durant le covid. Les transports sont très longs et font partis de notre quotidien, nous sommes donc tous les jours confrontés à des personnes que nous ne connaissons pas, durant un bref moment. Toutes personnes s’est déjà poser d’innombrables questions autour de ses regards que l’on croise durant un court moment et qu’on ne croisera plus jamais. Comme s’ils étaient spectateurs de notre vie, mais sans finalement avoir une vie à part entière. Encore une fois le fait de devoir porter le masque nous enlève la possibilité de se poser certaines questions il nous enlève notre singularité car dorénavant dans les transports en commun nous avons tous le même physique.

Il est temps de s'amuser

Dans un dernier cas, je me suis intéressé à la relation entre les gens. Durant cette période de covid, la pandémie a coupé un grand nombre de contacts. Dans un premier temps en étant confiné seul, ou avec le moins de personne possible. Puis lorsque nous avons pu sortir, tous les endroits où l’on pouvait se retrouver, et partager des moments ont fermé ! Les boites de nuit n’ont jamais réouvert… Les cafés ont été fermés pendent si longtemps, les concerts, festivals ou autre n’en parlons même pas! De plus, même le concept du couvre-feu nous a mis dans une position d’asservissement. A cause de cette pandémie de nombreuses personnes se sont renfermées sur elle-même ne savant plus partager avec les autres. Dans cette partie là, j’ai publié des musiques afin de ne pas oublier ce qu’est le bonheur de partager de faire des rencontres et montrer qu’il faut arrêter d’avoir peur de la foule et du monde. Qu’il est temps de se rappeler que cela ne sert à rien de vivre si c’est pour vivre seul.Car la vie passe si vite.

Afin de conclure, ce projet in situ a pour but de se rendre compte que malgré cette époque il ne faut rien lâcher, et qu’il ne faut pas accepter ce nouveau quotidien car ce n’est pas le nôtre. Ce n’est pas une nouvelle adaptation de vie, mais seulement un moment que l’on doit affronter et continuer de se battre pour que les choses changent. Le fait de se promener et de tomber sur un qrcode devant une boite de nuit encore fermée et de tomber sur des musiques pouvant nous rappeler ces moments vécus qui sont pour nous aujourd’hui si loin et inimaginables, nous donne de l’espoir, et c’est ce dont j’avais envie de parler dans ce projet: garder espoir !

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Regarde comme tu es belle

Si tu cherches encore cette personne qui changera ta vie, regarde-toi dans le miroir.

Bijou · Comme Tu Es Belle

La confiance en soi est une conquête permanente sur l'imprévisible de la vie, elle n'est pas acquise une fois pour toutes, mais elle doit se ressourcer, se reconstruire, se confirmer et s'embellir chaque jour, pour pouvoir faire face à la fois à la mouvance d'une existence et à l'irruption de l'inacceptable. Citation de Jacques Salomé ; Pourquoi est-il si difficile d'être heureux (2007)

Narcisse de Caravage

Peint vers 1598,1599; Il représente le personnage mythologique de Narcisse qui se mire dans l'eau.

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s'interroger

Tout était déguisé

Auk Ilaibô · Marc Lavoine - Elle a les yeux revolver (Vocal Cover)

Tout était déguisé. Absolument tout le monde était déguisé, partout, tout le temps. Nous avions commencé à faire abstraction de cet accessoire, il était devenu commun, normal qu'une partie de notre visage soit cachée par cet objet parfois en tissu, ou papier ou même en plastique. Les gens ne se différenciaient seulement par cet objet puisque plus rien ne nous permettait de de reconnaître la personne à qui nous nous adressions, à part le regard. Les cheveux restent eux aussi apparents, or il est facile de confondre deux petites brunes de dos.

Les gens parvenaient alors plus facilement à se regarder dans les yeux, il n'y avait plus rien d'autre à regarder sur le visage humain en réalité. La couleur des lèvres, la beauté du sourire, la courbe du nez, les tâches de rousseur, l'empreinte de l'ange, rien de tout ça n'était visible maintenant. Il fallait apprendre à être beau à travers le masque désormais. Le regard devenait donc cette monnaie d'échange entre les passants d'une rue, les habitués des transports en commun ou encore les clients d'un magasin. Tout le monde se regardait, se regardait pour se sourire, se regardait pour se remercier de s'être laissé passer, se regardait pour se montrer poli.

Ainsi à travers le masque de chacun, nous devinions quel était le reste du visage de l'individu en face de nous. Le cerveau a en effet cette capacité de pouvoir reconstituer l'image de quelque chose ou de quelqu’un qui ne nous est pas visible. Les visages étaient donc reconstitués intégralement dans les esprits sans être totalement dévoilés. Et tout semblait parfaitement normal. Normal que chacun vive dans une parfaite illusion.

Coline Sauvand, Tram 81

Coline Sauvand et son site tram 81

Coline est une jeune artiste diplomé de la cambre qui à un super beau travail de dessin. Durant ses trajets dans le tram elle dessine ces voyageurs inconnus. Le dessin peut etre tres abstrait en fonction du temps que la personne dessiné reste dans ce tram.Elle garde une trace en souvenir de certaines personnes qu'elle ne reverra sans doute jamais.

Il est temps de s'amuser

la vie est une course

Course La vie est une course une course contre la montre, une course qui met en compétition des millions et des milliards d’individus, tout le temps, partout, à chaque instant et chaque minute.Le Temps nous regarde, nous nargue et nous provoque. Il nous tape sur l’épaule quand nous l’avions oublié le temps d’une cigarette et nous chuchote à l’oreille, nous rappelle qu’il finira par gagner cette course, la course de notre vie. C’est justement le fait que nous essayons de fuir, de détourner cette course qui amuse d’autant plus le Temps: il ricane à l’idée que nous essayons de le duper. Mais c’est ici qu’il se trompe: en s’avouant vaincu c’est nous qui gagnons la course. C’est en prenant connaissance que le temps finira toujours pas nous rattraper que nous décidons finalement de nous proclamer vainqueur. Je ne suis pas mortel, je ne suis pas tout puissant, tout a une fin mais je suis acteur de mon destin. Alors si nous décidions de vivre sans s’occuper du futur, de la fin, sans s’occuper du passé, du début. Vivons ce qui se présente sous nos yeux, ce présent qui s’offre à nous comme un cadeau de noël tant attendu. Vivons les moments comme s’ils étaient les derniers. Aimons comme si nous n’avions jamais aimé. Rigolons comme si la vie était une vaste blague qui ne finissait plus de nous rendre heureux. Apprécions notre propre compagnie comme si elle était la compagnie de notre amie le plus charmant. Buvons à la santé des autres et mangeons à notre faim. Rêvons encore après la nuit. Travaillons encore après le jour. Donnons tout ce que nous pouvons et réjouissons nous de recevoir. Crions pour briser le silence. Créons pour renverser les codes. Fatiguons nous pour mériter le repos. Mais surtout marchons à notre rythme car la course est perdue d’avance, nous le savons et c’est ça la victoire.

My bed Tracey Emin 1998

Créée en 1998, l'installation, présentant le lit défait de l'artiste entouré de mégots, préservatifs usagés, bouteilles de vodka et test de grossesse, avait fait scandale lors de son exposition l'année suivante à la Tate Gallery à Londres, quand elle avait été retenue parmi les finalistes du prestigieux Prix Turner.

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